Le stress au ventre

Le stress au ventre

Bonjour chers membres du groupe et tous ceux et celles qui liront cette chronique en dehors du groupe. J’ai vécu une situation dernièreMENT qui m’a beaucoup éclairée, et elle pourrait également vous aider.

Le calme avant...

Comme tout le monde, nous sommes tous confrontés un jour à une situation qui est hors de notre zone de contrôle et on doit y faire face. Il n’y a pas si longtemps, je recommençais une série de contrats dans une autre ville. Je me suis préparée tout l’été en mettant à jour les documents, le visuel, etc.

la tempête intestinale!

Deux jours avant mon départ (Note : je quitte toute seule, je couche ailleurs que dans mon confortable lit, à plus de 250 km de ma zone de confort !), donc deux jours avant mon départ, un malaise assez évident se manifeste dans mon bedon. Une vraie tempête ! Très tôt le matin, trop tôt (tu sais le moment où personne ne va aux toilettes !), j’ai dû aller à la selle (excusez les détails) et ce, à trois ou quatre reprises. J’avais un gros poing dans le ventre.

Avant, j’aurais commencé à paniquer et à m’imaginer que c’était une gastro ! Ben voyons donc ! C’était loin d’être la gastro, c’était vraiment plus le trac et un peu de nervosité due à cet événement futur.

Ressentir le stress plutôt que de le fuire

J’ai fait ce que mon acupuncteur m’a enseigné : mettre ma main sur mon ventre, et l’autre sur l’estomac, et “sentir” le stress et ressentir la douleur (c’est du senti ça !). Ouvrir le ventre vers l’extérieur (faire le bedon rond) et m’étirer vers l’arrière pour laisser cette énergie circuler sans essayer de la camoufler ni de la retenir. Constater mon stress.

J’y ajoute ma touche personnelle en me parlant doucement et paisiblement, comme si je voulais prendre soin de moi : “Pauvre Nath, tu es donc ben nerveuse pour ce travail-là ! Ça va bien aller, tu feras ton possible et advienne que pourra ! Ça vaut vraiment la peine de vivre toutes ces émotions-là ? En tout cas, je suis avec toi.” (Comme si mon moi “zen” accompagnait mon moi moins zen !)

Je fais de grandes respirations, question de bien ressentir le stress s’en aller un peu. Je ne m’attends pas à une disparition complète, mais à une amélioration modeste.

Le lendemain, même scénario de toilette. Mais là, ma réaction est immédiate et plus positive. Je souris et je dis : “Encore ? Tu t’en fais encore ? Ben coudonc !” Et on recommence, moi et mon moi-même, le même scénario de relaxation.

Le stress affecte votre intestin, c'est prouvé!

Il est très important de savoir, et j’ai vu des études à ce sujet (CLIQUEZ ICI), que le stress a un impact direct sur les intestins — un autre (CLIQUEZ ICI).

Je me décris souvent comme une fonchieuse, je fonce dans la vie mais je ch… dans mes culottes 😉. Mais c’est la faute d’une hormone de stress, hi hi hi !

Nathalie Thibault, Microbiologiste, Ex-émétophobe

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